Inscrivez-vous à l’atelier d’art-thérapie de Noël du 17 décembre !

Noël approche avec sa charge émotionnelle et son lot d’angoisses !


Si les plus petits se réjouissent de l’arrivée des fêtes de fin d’année, pour les plus grands, replonger dans la magie des fêtes de Noël peut être source d’angoisse.

Comment survivre à cette folie ambiante quand la magie n’y est plus et que tout est centré autour des enfants et des cadeaux. Où est donc passé l’esprit de Noël avec cette surenchère à l’euphorie, la consommation, la course aux cadeaux ?

« Si Noël vous fout les boules » et que vous avez envie d’un temps créatif qui ne nécessite aucun talent artistique pour vous aider à mieux vivre la période des fêtes.

Inscrivez-vous à l’atelier d’art-thérapie du 17 décembre ☃️ (en visio) pour retrouver la magie de Noël.

  • L’atelier se déroulera de 10h30 à 12h00.
  • Tarif : 30€ (15€ adhérent @collectif_bamp )
  • Nombre de participants limité

Recevoir la date des prochains ateliers

Atelier découverte d’art-thérapie du 12 novembre sur l’art du kintsugi

La technique du Kintsugi consiste à réparer un objet brisé en soulignant ses fissures avec de l’or, au lieu de les masquer. Cette philosophie de vie va bien au-delà d’une simple pratique artistique car on touche ici à la symbolique de la guérison et de la résilience.

Cet art de sublimer les blessures peut être vue comme une forme d’art-thérapie, vous invitant à transcender vos épreuves et à réparer vos fêlures.

Pour l’atelier découverte d’art-thérapie du 12 novembre, je vous proposerai d’aborder cette thématique.

Inscrivez-vous à l’atelier du dimanche 12 novembre à 10h30 à l’occasion de cette 9ème Semaine de Sensibilisation à l’Infertilité organisée par @collectif_bamp

Atelier art-thérapie pour mieux vivre la période des fêtes de Noël

La période de Noël  est souvent une période difficile à vivre aussi je vous propose un temps créatif  qui ne nécessite aucun talent artistique pour vous aider à mieux vivre la période des fêtes.

Inscrivez-vous à l’atelier d’art-thérapie du 16 décembre ☃️ (en visio)

L’atelier se déroulera de 10h30 à 12h00.
▪️ Tarif : 30€ (15€ adhérent Association Collectif BAMP)
⚠️ Nombre de participants limité afin de permettre un accompagnement personnalisé.

Ludivine GUINET, Art-Thérapeute

 

Réservez votre 12 novembre pour l’atelier d’art-thérapie !

➡️ Dimanche 12 novembre à 10h30, participez à l’atelier découverte d’art-thérapie ???? lors de la 9ème Semaine de Sensibilisation à l’Infertilité organisée par lAssociation Collectif BAMP.

Cet atelier découverte qui est gratuit se déroulera en visio et sur inscription.

Quelles que soient les épreuves de vie à traverser (maladie, deuil, infertilité…), la première impression est d’être pris dans un tourbillon sans fin. J’ai eu moi-même cette étrange sensation lorsque j’ai appris, après plusieurs années d’errance sans diagnostique, que j’étais atteinte d’endométriose sévère et qu’il me serait difficile de pouvoir avoir des enfants.

Il s’en est suivi de nombreuses années de lutte et différents deuils successifs qui m’ont conduite à redessiner ma vie et à m’inventer de nouveaux rêves. ????

Je vous propose lors de cet atelier découverte : un temps créatif ???? pour vous permettre de prendre soin de vous et de prendre du recul sur ces parcours aux allures de labyrinthe (aucun talent artistique n’est requis).

???? Formulaire d’inscription : https://perfactive.fr/list/parchemine

Lorsque deuil et maternité se côtoient

Alix Franceschi Léger, Psychologue clinicienne du Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon s’est questionnée sur ce sujet si complexe qu’est deuil et maternité.

« Y-a-t ‘il un deuil ou des deuils ? Les circonstances où surgit le drame définissent-elles des deuils particuliers ? Tous les deuils sont-ils équivalents ?

Commençons par le plus difficile à percevoir, le plus caché et parfois le plus complexe à faire comprendre à l’entourage : le deuil qui accompagne les difficultés de procréation. Le grand public qui ne connaît pas la médecine de la reproduction lui associerait plutôt le mot « espoir ». Il faut, bien sûr, le garder toujours en tête. Bizarrement peut-être, vu de l’extérieur, c’est difficile quand on est plongé longtemps, plusieurs années parfois, dans le parcours d’AMP qui fait virer et revirer l’espoir au dés-espoir et réciproquement.

Le parcours d’AMP, en principe temps d’espoir, assombri par les échecs à surmonter jusqu’à l’obtention de la grossesse, peut devenir de déception en incertitude, le temps d’un parcours de deuils successifs.

Les années d’AMP sont des années d’alternance espoir/déception, efforts/ échecs, rudement vécues par les femmes. Elles se sentent incompétentes et perdent profondément l’estime d’elles-mêmes, allant jusqu’à penser parfois que leur vie pourrait s’arrêter puisque dénuée de sens, sans personne à qui transmettre.

L’absence de grossesse jointe à l’omniprésence de traitements répétés fait dire à une jeune femme : « j’attends un enfant depuis 3 ans ». Étrange résonance de l’expression « attendre un enfant ». Elle fait surgir une grossesse en creux, une maternité en attente. Le but à portée de main échappe sans cesse. Expression au combien paradoxale qui signifie aussi la persistance de l’espoir. Cet espoir à la fois ravageur et porteur de la puissance obstinée du désir d’enfant qui pousse à continuer les traitements.

Pour certaines, l’absence d’enfant est vécue comme un drame. L’état de tristesse et de vide qui s’ensuit ressemble à l’état de deuil. Comment faire le deuil d’un rêve d’enfant, après de si longs efforts, et vivre quand même ?
Les deuils successifs, si l’enfant ne vient pas, poussent au renoncement à procréer.
Renoncer, est-ce que cela signifie que le deuil est fait – pour ainsi dire le deuil final – ou qu’il commence réellement ? On peut se poser la question.

Quand nous associons deuil et maternité nous pensons tout de suite à la mère seule, sans le bébé qu’elle a perdu. C’est le domaine le plus connu, sujet éminemment sensible.

Lorsque je reçois en entretien de soutien des jeunes mamans affligées, muettes, sidérées par le choc de la mort de leur enfant (mort périnatale) elles sont dans l’incompréhension et le désespoir. Jamais elles n’ont pu imaginer une telle issue à leur grossesse, une partie d’elle-même a disparu, elles sont comme mutilées et cela ne se voit pas.
L’une d’entre elles a fait tatouer sur son cou le nom de la petite qui s’en est allée… L’autre garde une photo, une peluche, le bracelet de naissance … Boîte secrète, mi-tombe mi-boîte à bijoux, où brillent les preuves de l’existence de son bébé rendu plus proche d’elle encore par le manque infini que provoque sa disparition.
Manque d’autant plus cruel que, petit à petit son entourage oublie ou ne voit plus sa souffrance. Pour peu qu’un frère ou, pire, une sœur ait un bébé, elle ne sait plus comment faire, accablée de souffrance personnelle et de sentiments violents d’abandon et d’agressivité.

Il faudra beaucoup de patience, d’écoute attentive d’un discours balbutiant, presque sec, pour qu’elle se décide à parler petit à petit du drame d’une maternité coupée en plein élan, comme jetée dans le vide. Elle veut rejoindre son enfant, sa vie a perdu tout autre intérêt que celui d’essayer de le garder encore. Elle refait inlassablement le film du drame et bute toujours aux mêmes endroits.

Et son conjoint, le papa du bébé ? Mentionnons simplement la chape de solitude et de silence qui s’abat sur l’homme pendant ces minutes où toute l’équipe médicale est autour de la mère et de l’enfant. Les idées les plus terribles lui traversent l’esprit…pour être chassées par la réalité. Mais il en reste des traces qui, parfois, ne favorisent pas la parole au sein du couple, chacun restant pour un temps muré dans sa souffrance particulière.

Il nous reste à examiner ce qui se passe lorsque le deuil périnatal vient frapper un couple, une maman, après un long parcours d’AMP, ayant franchi soit des difficultés conceptionnelles soit des fausses couches à répétition.
Il y a là, je crois, une particularité.

Perdre un bébé, pour une femme qui a déjà traversé cette expérience, me semble exiger d’elle un surcroît de … ? De quoi ? Le mot « surcroît » suffit.

En effet, elle ne peut pas, comme sa compagne de douleur à la Maternité, se raccrocher le moment venu à l’idée de concevoir un autre enfant. Elle peut y penser, bien sûr, mais elle sait de quoi elle parle et ce qui l’attend.

Si, tout bien réfléchi, elle revient des mois plus tard au Centre de Fertilité, elle sentira l’attention du corps médical, de toute l’équipe, chacun ayant conscience de la cruauté de la situation.

Alors, que faire ? Parfois médicalement, le meilleur possible ne sera pas nouveau. Les traitements se répéteront dans la mesure où la femme et le couple les demandent et les supportent : on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise ! La nature travaille aussi et donne un enfant quand on ne l’attendait plus.
Cas de figure que chacun connaît, sans en comprendre le mystère.
Si elle ne revient pas l’équipe ne saura plus rien d’elle…

Recommencer encore, est-ce ne pas avoir fait son deuil ? Ou est-ce pour faire son deuil qu’elle recommence une dernière fois, pouvant ainsi se dire : « j’ai fait tout ce que j’ai pu » ?
Ne plus faire de traitement est-ce le signe d’un deuil en cours ? Et deuil de quoi ? De sa fécondité ? De sa grossesse ? D’un enfant ? D’un rêve de famille et d’un certain genre de vie ?
Rien n’est moins sûr.

Tous ces exemples, cette réflexion qui tourne autour du deuil, vous laissent peut-être entendre qu’en 30 ans de pratique j’ai dû me rendre à l’évidence : je ne sais plus très bien ce que ce mot veut dire.
C’est pourquoi je l’ai rapproché du mot « amour » . Il en sera du deuil comme du sentiment amoureux. Leur description comportementale nous laissera toujours en dehors de leur secret, tellement intime qu’il affecte le sujet même de l’inconscient, celui que nous ne maîtrisons pas et qui nous met en branle.

Il y a autant de deuils que de sujets humains. Aucune hiérarchie ne peut s’établir, surtout vue de l’extérieur. Certaines situations, plus cruelles apparemment que d’autres, permettront à une femme, un homme, un couple, de prendre la décision radicale qui ouvrira l’espace d’autres désirs, du désir de mener autrement sa vie.
Certains réagiront en s’enfermant dans le chagrin, plus rassurés par la douleur connue que par l’inconnu d’une vie à vivre comme ils ne l’avaient jamais pensée. »
Extraits de La lettre de Petite Émilie N° 51 – Octobre 2018 Association française qui vient en aide aux familles confrontées à une interruption médicale de grossesse et un deuil périnatal.

Mon accompagnement spécifique face au deuil

L’ART- THÉRAPIE : Se libérer par l’expression artistique

Découvrez un dossier spécial sur l’Art-Thérapie proposé par le Fonds de Dotation DAPAT.
Pourquoi l’art-thérapie comme thème de ce numéro ?
Parce que l’art libère. Que ce soit par l’écriture, la danse, la peinture, les scénarios, le théâtre, chacun son médium pour exprimer ses failles et panser ses plaies. L’expression artistique ouvre d’autres chemins vers soi-même, et console autant qu’elle révèle. Nous avons donc voulu mettre l’accent sur cette thérapie si précieuse pour les femmes qui doivent reconstruire leurs vies :