
Meilleurs vœux 2023

Si Noël est souvent un moment de réjouissances et de communion, pour certaines personnes cette période peut s’avérer douloureuse…
En tant que Parent sans enfant, les fêtes sont extrêmement douloureuses à vivre et peuvent réveiller certaines blessures. Il est parfois difficile pour les proches de savoir comment interagir.
L’association Parents Orphelins qui représente l’ensemble des parents qui vivent un deuil périnatal (c’est-à-dire toute personne ayant vécu une grossesse qui s’est soldée par le décès d’un bébé, qui survient au cours de la grossesse, lors de l’accouchement ou dans sa première année de vie) a écrit un très bel article en ce sens dont j’ai sélectionné et adapté quelques extraits :
Il est parfois difficile pour l’entourage de comprendre ce que ressentent les parents sans enfant, à plus forte raison durant la période des Fêtes. En effet, c’est généralement le moment de l’année consacré aux réjouissances en famille, avec les amis. L’atmosphère est à la fête, mais pour de nombreuses familles en deuil de leur bébé, cela peut être difficile.
Ce deuil est complexe : il s’agit de faire le deuil d’un avenir et de tous les rêves faits pour cet enfant qui ne se réaliseront jamais.
C’est voir ses rêves de fonder une famille ou de l’agrandir s’envoler. Ce n’est pas dans la nature des choses que la vie s’arrête avant même de commencer. Les parents ont alors à vivre un long et complexe processus de deuil. Ils ont besoin d’aide, d’encouragement et de reconnaissance. Les parents doivent donc apprendre à vivre leur vie en trouvant la place que prendra leur petit bébé dans celle-ci, comme il ne vivra pas à leurs côtés… mais dans leurs souvenirs et dans leur cœur.
La plupart du temps, les proches se sentent démunis devant la douleur des parents et impuissants devant la colère et l’incompréhension que la mort de l’enfant suscite.
Respecter le deuil des parents
L’enfant que ces parents attendaient, qu’ils avaient imaginé à leurs côtés à cette période n’y est pas et il est parfaitement normal qu’ils en soient affectés et qu’il n’aient pas le cœur à célébrer.
Ne cherchez pas les mots magiques
Il n’est pas nécessaire de trouver des mots magiques. Il suffit souvent d’être à l’écoute de la peine de l’autre, sans jugement.
Article en intégralité ici
L’approche des fêtes de fin d’année étant une période douloureuses pour toutes les personnes en deuil, voici une invitation créative de Nathalie Hanot, psychologue clinicienne que je partage ici afin que ce temps des Fêtes puisse être le plus apaisant possible pour vous :
Se préparer à un Noël, sans l’absent, avec le carnet de deuil : une page de création particulière.
Pour Jean Monbourquette, la septième étape du deuil est celle de l’héritage. Cette étape consiste à récupérer pour soi l’énergie, l’amour, les qualités mêmes de l’être disparu. Laisser partir l’autre dans le deuil, c’est aussi se disposer à recevoir en héritage, ces mêmes qualités et talents. On peut alors accueillir la nouvelle présence en soi de cet être cher.
Voici une page « héritage » pour le carnet de deuil, destinée aussi à prendre un temps précieux pour préparer un Noël sans l’autre.
Matériel requis :
Votre journal
Les gabarits proposés suivants : un sapin, des cadeaux, des boules de Noël et une étoile.
Votre matériel de base (couleurs, ciseaux, colle …).
Consignes :
1. Commencez par imprimer et découper les formes proposées (sapin, paquets cadeaux, boules de Noël pour décorer le sapin, l’étoile).
2. En guise d’échauffement, prenez un temps pour colorer et coller votre sapin sur une nouvelle page de votre journal. Ce faisant, installez-vous dans l’exercice.
3. Décorez votre premier paquet cadeau. Il s’agit du cadeau que vous laisse l’être disparu. Que vous offre-t-il pour Noël ? Collez le paquet au pied du sapin et répondez en écriture spontanée, en spirale autour du paquet. Sur le paquet, notez un ou deux mots qui rappellent bien ce cadeau. Dessinez ensuite une étiquette avec votre prénom. Ce cadeau, cet héritage est pour vous.
4. Décorez votre deuxième paquet cadeau. Il s’agit du cadeau que vous auriez aimé faire à l’absent, ou d’un cadeau symbolique que vous souhaitez lui transmettre. Collez votre cadeau, et écrivez en spirale tout autour sur l’offrande que vous lui faites symboliquement. Terminez par un mot ou deux, en synthèse sur le paquet. Dessinez une étiquette et inscrivez son prénom.
5. Dans les boules qui éclairent votre sapin, inscrivez, en écriture spontanée, la nouvelle présence de l’être aimé disparu. Vous pouvez à chaque fois commencer votre phrase par : « tu es présent(e) dans…
6. Collez ensuite vos boules de Noël pour décorer votre sapin.
7. Dans l’étoile, faites un vœu et placez-la au sommet du sapin.
8. Continuez ensuite à décorer votre page pour qu’elle vous plaise et que vous vous sentiez en harmonie avec elle.
Pour Frida Kahlo, peindre était une façon de transformer la douleur en expression artistique. C’était son canal, son refuge, sa forme de liberté. Parce qu’elle a toujours refusé d’être victime, elle a compris très tôt que la vie ne devait pas se comprendre à travers sa souffrance physique. La vie, pour Frida Kahlo, était par-dessus tout de la passion.
Quand on admire son œuvre La Colonne brisée (1944), on ne peut pas s’empêcher de ressentir un profond frisson. Dans ce tableau, le symbolisme de la douleur acquiert plus que jamais une intensité palpable, physique et presque désespérante. Toutes ses années de traitement et les appareils orthopédiques qu’elle dut porter, elle les grava ainsi comme une sorte de témoignage, d’exaltation du corps physique comme synonyme de torture.
“Pourquoi voudrais-je des pieds si j’ai des ailes pour voler ?
La WEB-EXPO BAMP « TRACES« qui avait été créée en 2015, pour la Semaine de Sensibilisation sur l’Infertilité, avec les œuvres des patients et ex-patients de l’assistance médicale à la procréation est de nouveau en ligne !
Je vous invite à retrouver les thèmes qui ont pu être abordés à cette occasion :
Pour plus d’informations, cliquez ici.
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