Inscrivez-vous à l’atelier d’art-thérapie de Noël du 17 décembre !

Noël approche avec sa charge émotionnelle et son lot d’angoisses !


Si les plus petits se réjouissent de l’arrivée des fêtes de fin d’année, pour les plus grands, replonger dans la magie des fêtes de Noël peut être source d’angoisse.

Comment survivre à cette folie ambiante quand la magie n’y est plus et que tout est centré autour des enfants et des cadeaux. Où est donc passé l’esprit de Noël avec cette surenchère à l’euphorie, la consommation, la course aux cadeaux ?

« Si Noël vous fout les boules » et que vous avez envie d’un temps créatif qui ne nécessite aucun talent artistique pour vous aider à mieux vivre la période des fêtes.

Inscrivez-vous à l’atelier d’art-thérapie du 17 décembre ☃️ (en visio) pour retrouver la magie de Noël.

  • L’atelier se déroulera de 10h30 à 12h00.
  • Tarif : 30€ (15€ adhérent @collectif_bamp )
  • Nombre de participants limité

Recevoir la date des prochains ateliers

Réservez votre 12 novembre pour l’atelier d’art-thérapie !

➡️ Dimanche 12 novembre à 10h30, participez à l’atelier découverte d’art-thérapie ???? lors de la 9ème Semaine de Sensibilisation à l’Infertilité organisée par lAssociation Collectif BAMP.

Cet atelier découverte qui est gratuit se déroulera en visio et sur inscription.

Quelles que soient les épreuves de vie à traverser (maladie, deuil, infertilité…), la première impression est d’être pris dans un tourbillon sans fin. J’ai eu moi-même cette étrange sensation lorsque j’ai appris, après plusieurs années d’errance sans diagnostique, que j’étais atteinte d’endométriose sévère et qu’il me serait difficile de pouvoir avoir des enfants.

Il s’en est suivi de nombreuses années de lutte et différents deuils successifs qui m’ont conduite à redessiner ma vie et à m’inventer de nouveaux rêves. ????

Je vous propose lors de cet atelier découverte : un temps créatif ???? pour vous permettre de prendre soin de vous et de prendre du recul sur ces parcours aux allures de labyrinthe (aucun talent artistique n’est requis).

???? Formulaire d’inscription : https://perfactive.fr/list/parchemine

Lorsque deuil et maternité se côtoient

Alix Franceschi Léger, Psychologue clinicienne du Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon s’est questionnée sur ce sujet si complexe qu’est deuil et maternité.

« Y-a-t ‘il un deuil ou des deuils ? Les circonstances où surgit le drame définissent-elles des deuils particuliers ? Tous les deuils sont-ils équivalents ?

Commençons par le plus difficile à percevoir, le plus caché et parfois le plus complexe à faire comprendre à l’entourage : le deuil qui accompagne les difficultés de procréation. Le grand public qui ne connaît pas la médecine de la reproduction lui associerait plutôt le mot « espoir ». Il faut, bien sûr, le garder toujours en tête. Bizarrement peut-être, vu de l’extérieur, c’est difficile quand on est plongé longtemps, plusieurs années parfois, dans le parcours d’AMP qui fait virer et revirer l’espoir au dés-espoir et réciproquement.

Le parcours d’AMP, en principe temps d’espoir, assombri par les échecs à surmonter jusqu’à l’obtention de la grossesse, peut devenir de déception en incertitude, le temps d’un parcours de deuils successifs.

Les années d’AMP sont des années d’alternance espoir/déception, efforts/ échecs, rudement vécues par les femmes. Elles se sentent incompétentes et perdent profondément l’estime d’elles-mêmes, allant jusqu’à penser parfois que leur vie pourrait s’arrêter puisque dénuée de sens, sans personne à qui transmettre.

L’absence de grossesse jointe à l’omniprésence de traitements répétés fait dire à une jeune femme : « j’attends un enfant depuis 3 ans ». Étrange résonance de l’expression « attendre un enfant ». Elle fait surgir une grossesse en creux, une maternité en attente. Le but à portée de main échappe sans cesse. Expression au combien paradoxale qui signifie aussi la persistance de l’espoir. Cet espoir à la fois ravageur et porteur de la puissance obstinée du désir d’enfant qui pousse à continuer les traitements.

Pour certaines, l’absence d’enfant est vécue comme un drame. L’état de tristesse et de vide qui s’ensuit ressemble à l’état de deuil. Comment faire le deuil d’un rêve d’enfant, après de si longs efforts, et vivre quand même ?
Les deuils successifs, si l’enfant ne vient pas, poussent au renoncement à procréer.
Renoncer, est-ce que cela signifie que le deuil est fait – pour ainsi dire le deuil final – ou qu’il commence réellement ? On peut se poser la question.

Quand nous associons deuil et maternité nous pensons tout de suite à la mère seule, sans le bébé qu’elle a perdu. C’est le domaine le plus connu, sujet éminemment sensible.

Lorsque je reçois en entretien de soutien des jeunes mamans affligées, muettes, sidérées par le choc de la mort de leur enfant (mort périnatale) elles sont dans l’incompréhension et le désespoir. Jamais elles n’ont pu imaginer une telle issue à leur grossesse, une partie d’elle-même a disparu, elles sont comme mutilées et cela ne se voit pas.
L’une d’entre elles a fait tatouer sur son cou le nom de la petite qui s’en est allée… L’autre garde une photo, une peluche, le bracelet de naissance … Boîte secrète, mi-tombe mi-boîte à bijoux, où brillent les preuves de l’existence de son bébé rendu plus proche d’elle encore par le manque infini que provoque sa disparition.
Manque d’autant plus cruel que, petit à petit son entourage oublie ou ne voit plus sa souffrance. Pour peu qu’un frère ou, pire, une sœur ait un bébé, elle ne sait plus comment faire, accablée de souffrance personnelle et de sentiments violents d’abandon et d’agressivité.

Il faudra beaucoup de patience, d’écoute attentive d’un discours balbutiant, presque sec, pour qu’elle se décide à parler petit à petit du drame d’une maternité coupée en plein élan, comme jetée dans le vide. Elle veut rejoindre son enfant, sa vie a perdu tout autre intérêt que celui d’essayer de le garder encore. Elle refait inlassablement le film du drame et bute toujours aux mêmes endroits.

Et son conjoint, le papa du bébé ? Mentionnons simplement la chape de solitude et de silence qui s’abat sur l’homme pendant ces minutes où toute l’équipe médicale est autour de la mère et de l’enfant. Les idées les plus terribles lui traversent l’esprit…pour être chassées par la réalité. Mais il en reste des traces qui, parfois, ne favorisent pas la parole au sein du couple, chacun restant pour un temps muré dans sa souffrance particulière.

Il nous reste à examiner ce qui se passe lorsque le deuil périnatal vient frapper un couple, une maman, après un long parcours d’AMP, ayant franchi soit des difficultés conceptionnelles soit des fausses couches à répétition.
Il y a là, je crois, une particularité.

Perdre un bébé, pour une femme qui a déjà traversé cette expérience, me semble exiger d’elle un surcroît de … ? De quoi ? Le mot « surcroît » suffit.

En effet, elle ne peut pas, comme sa compagne de douleur à la Maternité, se raccrocher le moment venu à l’idée de concevoir un autre enfant. Elle peut y penser, bien sûr, mais elle sait de quoi elle parle et ce qui l’attend.

Si, tout bien réfléchi, elle revient des mois plus tard au Centre de Fertilité, elle sentira l’attention du corps médical, de toute l’équipe, chacun ayant conscience de la cruauté de la situation.

Alors, que faire ? Parfois médicalement, le meilleur possible ne sera pas nouveau. Les traitements se répéteront dans la mesure où la femme et le couple les demandent et les supportent : on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise ! La nature travaille aussi et donne un enfant quand on ne l’attendait plus.
Cas de figure que chacun connaît, sans en comprendre le mystère.
Si elle ne revient pas l’équipe ne saura plus rien d’elle…

Recommencer encore, est-ce ne pas avoir fait son deuil ? Ou est-ce pour faire son deuil qu’elle recommence une dernière fois, pouvant ainsi se dire : « j’ai fait tout ce que j’ai pu » ?
Ne plus faire de traitement est-ce le signe d’un deuil en cours ? Et deuil de quoi ? De sa fécondité ? De sa grossesse ? D’un enfant ? D’un rêve de famille et d’un certain genre de vie ?
Rien n’est moins sûr.

Tous ces exemples, cette réflexion qui tourne autour du deuil, vous laissent peut-être entendre qu’en 30 ans de pratique j’ai dû me rendre à l’évidence : je ne sais plus très bien ce que ce mot veut dire.
C’est pourquoi je l’ai rapproché du mot « amour » . Il en sera du deuil comme du sentiment amoureux. Leur description comportementale nous laissera toujours en dehors de leur secret, tellement intime qu’il affecte le sujet même de l’inconscient, celui que nous ne maîtrisons pas et qui nous met en branle.

Il y a autant de deuils que de sujets humains. Aucune hiérarchie ne peut s’établir, surtout vue de l’extérieur. Certaines situations, plus cruelles apparemment que d’autres, permettront à une femme, un homme, un couple, de prendre la décision radicale qui ouvrira l’espace d’autres désirs, du désir de mener autrement sa vie.
Certains réagiront en s’enfermant dans le chagrin, plus rassurés par la douleur connue que par l’inconnu d’une vie à vivre comme ils ne l’avaient jamais pensée. »
Extraits de La lettre de Petite Émilie N° 51 – Octobre 2018 Association française qui vient en aide aux familles confrontées à une interruption médicale de grossesse et un deuil périnatal.

Mon accompagnement spécifique face au deuil

L’ART- THÉRAPIE : Se libérer par l’expression artistique

Découvrez un dossier spécial sur l’Art-Thérapie proposé par le Fonds de Dotation DAPAT.
Pourquoi l’art-thérapie comme thème de ce numéro ?
Parce que l’art libère. Que ce soit par l’écriture, la danse, la peinture, les scénarios, le théâtre, chacun son médium pour exprimer ses failles et panser ses plaies. L’expression artistique ouvre d’autres chemins vers soi-même, et console autant qu’elle révèle. Nous avons donc voulu mettre l’accent sur cette thérapie si précieuse pour les femmes qui doivent reconstruire leurs vies :

Les 10 règles d’or pour vivre Noël en étant endeuillé

À l’approche de Noël, voici un petit guide pour celles et ceux qui vivent un deuil par l’équipe Deuil-Jeunesse®.

Le deuil est unique pour chacun d’entre nous et si nous usons plus souvent d’empathie et de compréhension envers les autres endeuillés, peut-être qu’il serait plus facile de vivre cette perte sans pression, sans tabous. ?

Casser les codes pour encourager les personnes handicapées à accepter leur corps

Image associéeManon Bodeving

Avoir confiance en soi n’est pas chose facile pour tout le monde, encore moins lorsqu’on est différent. Des modèles handicapés, âgés de deux à 54 ans, ont posé pour le projet photo “Limb Difference Awareness“. Dirigé par l’agence britannique de modèles Zebedee Management, ce superbe shooting prône la confiance en son propre corps et l’acceptation de soi. Tous les modèles présentent la même différence : certains sont nés avec un membre manquant, d’autres ont été amputés.

Que leur différence soit congénitale ou non (cancer, méningite, diabète, accident, ex-vétéran), ces modèles veulent simplement pouvoir se tenir debout, avec ou sans leur prothèse. Aujourd’hui, la représentation positive est importante dans les arts, la mode ou les médias. Pourtant les modèles handicapés peuvent facilement compter le nombre de fois où ils ont été représentés. Ces photographies célèbrent l’amour de soi et l’acceptation de leur propre différence.

Il y a deux mois déjà, Zedebee Management avait réalisé un autre projet photo avec des modèles atteints du syndrome de Down, à l’occasion de la journée mondiale de la Trisomie 21. Saviez-vous qu’il y a 8 millions de personnes trisomiques et 30 millions de personnes amputées dans le monde ? En France, on compte environ 50 000 personnes touchées par le syndrome de Down et 40 000 amputées. Et vous, seriez-vous capable de participer à un shooting pour exposer votre différence au monde entier ?

Monty, Ashley, Daniel, Marleen, Mollie et Grace

Crédits : Zebedee Management

Chantelle, Jamie, Mark, Dan, Nancy, Andrew

Crédits : Zebedee Management

Jamie

Crédits : Zebedee Management

Chantelle

Crédits : Zebedee Management

Crédits : Zebedee Management

Dan

Crédits : Zebedee Management

Nancy

Crédits : Zebedee Management

Andrew

Crédits : Zebedee Management

Ashley

Crédits : Zebedee Management

Crédits : Zebedee Management

Daniel

Crédits : Zebedee Management

Monty

Crédits : Zebedee Management

Mark

Crédits : Zebedee Management

Mollie

Crédits : Zebedee Management

Crédits : Zebedee Management

Grace

Crédits : Zebedee Management

Marleen

Crédits : Zebedee Management

Kelsey, Kiryn, Daisy et Neisha

Crédits : Zebedee Management

Kelsey

Crédits : Zebedee Management

Kiryn

Crédits : Zebedee Management

Daisy

Crédits : Zebedee Management

Neisha

Crédits : Zebedee Management

George, Oakley et Albie

Crédits : Zebedee Management

George

Crédits : Zebedee Management

Oakley

Crédits : Zebedee Management

Albie

Crédits : Zebedee Management

Imaginé par : Zebedee Management
Source : boredpanda.com

Et je choisis de vivre

La quête de sens d’une mère qui a perdu son jeune fils donne naissance à “Et je choisis de vivre”, un film lumineux qui parvient à mettre des mots sur le deuil et entrevoir la possibilité d’un nouvel élan de vie. Les spectateurs ne s’y trompent pas et se bousculent aux avant-premières. Sortie en salles le 5 juin.

L’Odyssée connaît rarement une telle affluence. Vendredi 3 mai, la mythique salle de cinéma strasbourgeoise était comble. Plus un fauteuil de libre, des spectateurs hâtivement installés sur des chaises pliantes rajoutées au dernier moment, d’autres assis sur les marches. Les moins chanceux ont dû rentrer chez eux, cachant mal leur frustration. Pourtant, pas d’Avengers : Endgame au programme. A l’affiche, un film beaucoup plus modeste, Et je choisis de vivre, bouleversant documentaire sur le deuil et la possibilité d’une résilience. Sa sortie en salles est prévue le 5 juin, mais déjà dans tous les cinémas où il a été programmé en avant-première, des centaines de spectateurs se pressent pour voir ce film qui fait du bien. Et chaque jour de nouvelles avant-premières s’ajoutent aux précédentes un peu partout en France.

Mettre des mots sur les maux

Singulière destinée pour un film né de la douleur d’un couple, Guillaume et Amande, confronté à la disparition de Gaspar, leur petit garçon, mort la veille de sa première année. Lui, taiseux, n’est qu’action pour tenter de tromper le manque viscéral de ce fils. Elle, a besoin de mettre des mots sur les maux, de trouver un sens à ce qui n’en a pas, et surtout d’espérer que la douleur puisse un jour s’adoucir, l’absence s’apprivoiser, et la vie retrouver un peu de sa saveur. Tout à cette attente, elle décide de partir à la rencontre d’autres parents qui ont perdu des enfants et sont parvenus à se reconstruire. Si eux y sont arrivés, pourquoi pas elle ? Et si leurs expériences, leurs témoignages, leur bienveillance l’aident, pourquoi n’en serait-il pas de même pour d’autres parents endeuillés ? Naissance de l’idée d’un film.

Amande enrôle dans l’aventure son ami le réalisateur Nans Thomassey et un jeune producteur à l'énergie contagieuse, Damien Boyer.

Long cheminement

Sont enrôlés par Amande dans l’aventure son ami le réalisateur Nans Thomassey, que les téléspectateurs de France 5 ont croisé dans la série documentaire Nus et culottés, et un jeune producteur à l’énergie contagieuse, Damien Boyer. Peu à peu, le scénario se précise. Puisque le deuil est un long cheminement, Amande s’embarquera pour une randonnée de plusieurs jours dans les montagnes de la Drôme, où elle vit, et rencontrera à chacune de ses étapes d’autres parents qui ont traversé cette épreuve et sont arrivés à se reconstruire. Reste à financer le film. Pas simple. Une après l’autre, les portes se ferment. Le deuil a beau être l’expérience de vie la plus partagée, l’évoquer reste encore trop souvent tabou. Alors en faire un film… Partout, le discours est le même : « Parler de la mort, qui plus est de la mort d’un enfant… Trop sombre, aucune chance de faire de l’audience. N’y pensez pas. » Et pourtant si, ils ne pensent qu’à ça. Alors, ils entament un tour de France pour présenter le projet lors de quinze conférences baptisées « Deuil et renaissance », et lancent en parallèle une opération de financement participatif. Un succès : deux mille donateurs répondent à l’appel, faisant de cette levée de fonds en ligne la deuxième plus importante pour un film après celle du documentaire Demain, de Cyril Dion et Mélanie Laurent.

Et je choisis de vivre
“Les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants”

Gaspar est mort. Et je choisis de vivre peut voir le jour. Mieux qu’un hommage, le film est une leçon de vie, une œuvre lumineuse qui parle du deuil avec justesse et authenticité. Pas simplement du deuil de l’enfant, de tous les deuils, du deuil « universel ». Amande bouleverse en acceptant de mettre à nu sa douleur, son désarroi, ses questionnements les plus intimes. Chacune des rencontres avec les autres parents l’aide (nous aide) à comprendre la normalité de ce que ressent toute mère qui a perdu un enfant ; à mieux appréhender ce parcours chaotique qu’est le processus de deuil ; à ne pas oublier l’absolue valeur du moment présent ; et finalement à entrevoir la possibilité d’un apaisement, d’une reconstruction. Aucune vérité là-dedans, pas de kit de survie non plus, juste une addition d’expériences singulières, de témoignages vécus, comme autant de sources d’inspiration, de tuteurs de résilience envisageables.

Tout au long, le film fait preuve d’un subtil équilibre entre la puissance émotionnelle de chacune des rencontres, l’évolution intime d’Amande restituée en voix off, et de magnifiques plans sur les paysages de la Drôme, éclatants en plein été indien. Pas à pas, Amande, s’approche du sommet des Trois Becs, point d’arrivée de sa longue randonnée. Rencontre après rencontre, elle avance dans son cheminement intérieur. Les mots font sens et résonnent, l’invitant, elle, comme chaque spectateur, à une véritable introspection dont la clé sera donnée par une des mamans de rencontre : « Les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants. »