Inscrivez-vous à l’atelier d’art-thérapie de Noël du 17 décembre !

Noël approche avec sa charge émotionnelle et son lot d’angoisses !


Si les plus petits se réjouissent de l’arrivée des fêtes de fin d’année, pour les plus grands, replonger dans la magie des fêtes de Noël peut être source d’angoisse.

Comment survivre à cette folie ambiante quand la magie n’y est plus et que tout est centré autour des enfants et des cadeaux. Où est donc passé l’esprit de Noël avec cette surenchère à l’euphorie, la consommation, la course aux cadeaux ?

« Si Noël vous fout les boules » et que vous avez envie d’un temps créatif qui ne nécessite aucun talent artistique pour vous aider à mieux vivre la période des fêtes.

Inscrivez-vous à l’atelier d’art-thérapie du 17 décembre ☃️ (en visio) pour retrouver la magie de Noël.

  • L’atelier se déroulera de 10h30 à 12h00.
  • Tarif : 30€ (15€ adhérent @collectif_bamp )
  • Nombre de participants limité

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Lorsque deuil et maternité se côtoient

Alix Franceschi Léger, Psychologue clinicienne du Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon s’est questionnée sur ce sujet si complexe qu’est deuil et maternité.

« Y-a-t ‘il un deuil ou des deuils ? Les circonstances où surgit le drame définissent-elles des deuils particuliers ? Tous les deuils sont-ils équivalents ?

Commençons par le plus difficile à percevoir, le plus caché et parfois le plus complexe à faire comprendre à l’entourage : le deuil qui accompagne les difficultés de procréation. Le grand public qui ne connaît pas la médecine de la reproduction lui associerait plutôt le mot « espoir ». Il faut, bien sûr, le garder toujours en tête. Bizarrement peut-être, vu de l’extérieur, c’est difficile quand on est plongé longtemps, plusieurs années parfois, dans le parcours d’AMP qui fait virer et revirer l’espoir au dés-espoir et réciproquement.

Le parcours d’AMP, en principe temps d’espoir, assombri par les échecs à surmonter jusqu’à l’obtention de la grossesse, peut devenir de déception en incertitude, le temps d’un parcours de deuils successifs.

Les années d’AMP sont des années d’alternance espoir/déception, efforts/ échecs, rudement vécues par les femmes. Elles se sentent incompétentes et perdent profondément l’estime d’elles-mêmes, allant jusqu’à penser parfois que leur vie pourrait s’arrêter puisque dénuée de sens, sans personne à qui transmettre.

L’absence de grossesse jointe à l’omniprésence de traitements répétés fait dire à une jeune femme : « j’attends un enfant depuis 3 ans ». Étrange résonance de l’expression « attendre un enfant ». Elle fait surgir une grossesse en creux, une maternité en attente. Le but à portée de main échappe sans cesse. Expression au combien paradoxale qui signifie aussi la persistance de l’espoir. Cet espoir à la fois ravageur et porteur de la puissance obstinée du désir d’enfant qui pousse à continuer les traitements.

Pour certaines, l’absence d’enfant est vécue comme un drame. L’état de tristesse et de vide qui s’ensuit ressemble à l’état de deuil. Comment faire le deuil d’un rêve d’enfant, après de si longs efforts, et vivre quand même ?
Les deuils successifs, si l’enfant ne vient pas, poussent au renoncement à procréer.
Renoncer, est-ce que cela signifie que le deuil est fait – pour ainsi dire le deuil final – ou qu’il commence réellement ? On peut se poser la question.

Quand nous associons deuil et maternité nous pensons tout de suite à la mère seule, sans le bébé qu’elle a perdu. C’est le domaine le plus connu, sujet éminemment sensible.

Lorsque je reçois en entretien de soutien des jeunes mamans affligées, muettes, sidérées par le choc de la mort de leur enfant (mort périnatale) elles sont dans l’incompréhension et le désespoir. Jamais elles n’ont pu imaginer une telle issue à leur grossesse, une partie d’elle-même a disparu, elles sont comme mutilées et cela ne se voit pas.
L’une d’entre elles a fait tatouer sur son cou le nom de la petite qui s’en est allée… L’autre garde une photo, une peluche, le bracelet de naissance … Boîte secrète, mi-tombe mi-boîte à bijoux, où brillent les preuves de l’existence de son bébé rendu plus proche d’elle encore par le manque infini que provoque sa disparition.
Manque d’autant plus cruel que, petit à petit son entourage oublie ou ne voit plus sa souffrance. Pour peu qu’un frère ou, pire, une sœur ait un bébé, elle ne sait plus comment faire, accablée de souffrance personnelle et de sentiments violents d’abandon et d’agressivité.

Il faudra beaucoup de patience, d’écoute attentive d’un discours balbutiant, presque sec, pour qu’elle se décide à parler petit à petit du drame d’une maternité coupée en plein élan, comme jetée dans le vide. Elle veut rejoindre son enfant, sa vie a perdu tout autre intérêt que celui d’essayer de le garder encore. Elle refait inlassablement le film du drame et bute toujours aux mêmes endroits.

Et son conjoint, le papa du bébé ? Mentionnons simplement la chape de solitude et de silence qui s’abat sur l’homme pendant ces minutes où toute l’équipe médicale est autour de la mère et de l’enfant. Les idées les plus terribles lui traversent l’esprit…pour être chassées par la réalité. Mais il en reste des traces qui, parfois, ne favorisent pas la parole au sein du couple, chacun restant pour un temps muré dans sa souffrance particulière.

Il nous reste à examiner ce qui se passe lorsque le deuil périnatal vient frapper un couple, une maman, après un long parcours d’AMP, ayant franchi soit des difficultés conceptionnelles soit des fausses couches à répétition.
Il y a là, je crois, une particularité.

Perdre un bébé, pour une femme qui a déjà traversé cette expérience, me semble exiger d’elle un surcroît de … ? De quoi ? Le mot « surcroît » suffit.

En effet, elle ne peut pas, comme sa compagne de douleur à la Maternité, se raccrocher le moment venu à l’idée de concevoir un autre enfant. Elle peut y penser, bien sûr, mais elle sait de quoi elle parle et ce qui l’attend.

Si, tout bien réfléchi, elle revient des mois plus tard au Centre de Fertilité, elle sentira l’attention du corps médical, de toute l’équipe, chacun ayant conscience de la cruauté de la situation.

Alors, que faire ? Parfois médicalement, le meilleur possible ne sera pas nouveau. Les traitements se répéteront dans la mesure où la femme et le couple les demandent et les supportent : on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise ! La nature travaille aussi et donne un enfant quand on ne l’attendait plus.
Cas de figure que chacun connaît, sans en comprendre le mystère.
Si elle ne revient pas l’équipe ne saura plus rien d’elle…

Recommencer encore, est-ce ne pas avoir fait son deuil ? Ou est-ce pour faire son deuil qu’elle recommence une dernière fois, pouvant ainsi se dire : « j’ai fait tout ce que j’ai pu » ?
Ne plus faire de traitement est-ce le signe d’un deuil en cours ? Et deuil de quoi ? De sa fécondité ? De sa grossesse ? D’un enfant ? D’un rêve de famille et d’un certain genre de vie ?
Rien n’est moins sûr.

Tous ces exemples, cette réflexion qui tourne autour du deuil, vous laissent peut-être entendre qu’en 30 ans de pratique j’ai dû me rendre à l’évidence : je ne sais plus très bien ce que ce mot veut dire.
C’est pourquoi je l’ai rapproché du mot « amour » . Il en sera du deuil comme du sentiment amoureux. Leur description comportementale nous laissera toujours en dehors de leur secret, tellement intime qu’il affecte le sujet même de l’inconscient, celui que nous ne maîtrisons pas et qui nous met en branle.

Il y a autant de deuils que de sujets humains. Aucune hiérarchie ne peut s’établir, surtout vue de l’extérieur. Certaines situations, plus cruelles apparemment que d’autres, permettront à une femme, un homme, un couple, de prendre la décision radicale qui ouvrira l’espace d’autres désirs, du désir de mener autrement sa vie.
Certains réagiront en s’enfermant dans le chagrin, plus rassurés par la douleur connue que par l’inconnu d’une vie à vivre comme ils ne l’avaient jamais pensée. »
Extraits de La lettre de Petite Émilie N° 51 – Octobre 2018 Association française qui vient en aide aux familles confrontées à une interruption médicale de grossesse et un deuil périnatal.

Mon accompagnement spécifique face au deuil

L’art au service du deuil périnatal

En cette journée internationale du deuil périnatal, je vous partage le témoignage d’un couple endeuillé Thibault et Marjolaine, ils forment un joli duo, à la ville comme à la scène. Ils ont crée le groupe When In Dublin et livrent ici leur témoignage sur les deux arrêts naturels de grossesse qu’ils ont vécu et la manière dont ils ont transformé ces événements en musique.

Vidéo clip de leur chanson Angel Mama “C’est notre façon à nous d’extérioriser tout le cortège d’émotions que peut susciter ce genre d’événement, de dire aux gens que même si ça nous pousse à nous recroqueviller sur notre douleur, on est loin d’être seuls dans ce cas. ”

Ceci a une résonance toute particulière avec le processus du carnet de deuil que j’aime en tant qu’art-thérapeute transmettre afin d’accueillir et exprimer ses émotions face à la perte. L’objectif étant de mettre en mot, en image, en formes, le vécu du deuil et d’installer page après page de la sérénité et de la paix en soi.

Et je choisis de vivre

La quête de sens d’une mère qui a perdu son jeune fils donne naissance à “Et je choisis de vivre”, un film lumineux qui parvient à mettre des mots sur le deuil et entrevoir la possibilité d’un nouvel élan de vie. Les spectateurs ne s’y trompent pas et se bousculent aux avant-premières. Sortie en salles le 5 juin.

L’Odyssée connaît rarement une telle affluence. Vendredi 3 mai, la mythique salle de cinéma strasbourgeoise était comble. Plus un fauteuil de libre, des spectateurs hâtivement installés sur des chaises pliantes rajoutées au dernier moment, d’autres assis sur les marches. Les moins chanceux ont dû rentrer chez eux, cachant mal leur frustration. Pourtant, pas d’Avengers : Endgame au programme. A l’affiche, un film beaucoup plus modeste, Et je choisis de vivre, bouleversant documentaire sur le deuil et la possibilité d’une résilience. Sa sortie en salles est prévue le 5 juin, mais déjà dans tous les cinémas où il a été programmé en avant-première, des centaines de spectateurs se pressent pour voir ce film qui fait du bien. Et chaque jour de nouvelles avant-premières s’ajoutent aux précédentes un peu partout en France.

Mettre des mots sur les maux

Singulière destinée pour un film né de la douleur d’un couple, Guillaume et Amande, confronté à la disparition de Gaspar, leur petit garçon, mort la veille de sa première année. Lui, taiseux, n’est qu’action pour tenter de tromper le manque viscéral de ce fils. Elle, a besoin de mettre des mots sur les maux, de trouver un sens à ce qui n’en a pas, et surtout d’espérer que la douleur puisse un jour s’adoucir, l’absence s’apprivoiser, et la vie retrouver un peu de sa saveur. Tout à cette attente, elle décide de partir à la rencontre d’autres parents qui ont perdu des enfants et sont parvenus à se reconstruire. Si eux y sont arrivés, pourquoi pas elle ? Et si leurs expériences, leurs témoignages, leur bienveillance l’aident, pourquoi n’en serait-il pas de même pour d’autres parents endeuillés ? Naissance de l’idée d’un film.

Amande enrôle dans l’aventure son ami le réalisateur Nans Thomassey et un jeune producteur à l'énergie contagieuse, Damien Boyer.

Long cheminement

Sont enrôlés par Amande dans l’aventure son ami le réalisateur Nans Thomassey, que les téléspectateurs de France 5 ont croisé dans la série documentaire Nus et culottés, et un jeune producteur à l’énergie contagieuse, Damien Boyer. Peu à peu, le scénario se précise. Puisque le deuil est un long cheminement, Amande s’embarquera pour une randonnée de plusieurs jours dans les montagnes de la Drôme, où elle vit, et rencontrera à chacune de ses étapes d’autres parents qui ont traversé cette épreuve et sont arrivés à se reconstruire. Reste à financer le film. Pas simple. Une après l’autre, les portes se ferment. Le deuil a beau être l’expérience de vie la plus partagée, l’évoquer reste encore trop souvent tabou. Alors en faire un film… Partout, le discours est le même : « Parler de la mort, qui plus est de la mort d’un enfant… Trop sombre, aucune chance de faire de l’audience. N’y pensez pas. » Et pourtant si, ils ne pensent qu’à ça. Alors, ils entament un tour de France pour présenter le projet lors de quinze conférences baptisées « Deuil et renaissance », et lancent en parallèle une opération de financement participatif. Un succès : deux mille donateurs répondent à l’appel, faisant de cette levée de fonds en ligne la deuxième plus importante pour un film après celle du documentaire Demain, de Cyril Dion et Mélanie Laurent.

Et je choisis de vivre
“Les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants”

Gaspar est mort. Et je choisis de vivre peut voir le jour. Mieux qu’un hommage, le film est une leçon de vie, une œuvre lumineuse qui parle du deuil avec justesse et authenticité. Pas simplement du deuil de l’enfant, de tous les deuils, du deuil « universel ». Amande bouleverse en acceptant de mettre à nu sa douleur, son désarroi, ses questionnements les plus intimes. Chacune des rencontres avec les autres parents l’aide (nous aide) à comprendre la normalité de ce que ressent toute mère qui a perdu un enfant ; à mieux appréhender ce parcours chaotique qu’est le processus de deuil ; à ne pas oublier l’absolue valeur du moment présent ; et finalement à entrevoir la possibilité d’un apaisement, d’une reconstruction. Aucune vérité là-dedans, pas de kit de survie non plus, juste une addition d’expériences singulières, de témoignages vécus, comme autant de sources d’inspiration, de tuteurs de résilience envisageables.

Tout au long, le film fait preuve d’un subtil équilibre entre la puissance émotionnelle de chacune des rencontres, l’évolution intime d’Amande restituée en voix off, et de magnifiques plans sur les paysages de la Drôme, éclatants en plein été indien. Pas à pas, Amande, s’approche du sommet des Trois Becs, point d’arrivée de sa longue randonnée. Rencontre après rencontre, elle avance dans son cheminement intérieur. Les mots font sens et résonnent, l’invitant, elle, comme chaque spectateur, à une véritable introspection dont la clé sera donnée par une des mamans de rencontre : « Les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants. »

 

Parents sans enfant : Noël sans toi

Si Noël est souvent un moment de réjouissances et de communion, pour certaines personnes cette période peut s’avérer douloureuse…

En tant que Parent sans enfant, les fêtes sont extrêmement douloureuses à vivre et peuvent réveiller certaines blessures. Il est parfois difficile pour les proches de savoir comment interagir.

L’association Parents Orphelins qui représente l’ensemble des parents qui vivent un deuil périnatal (c’est-à-dire toute personne ayant vécu une grossesse qui s’est soldée par le décès d’un bébé, qui survient au cours de la grossesse, lors de l’accouchement ou dans sa première année de vie) a écrit un très bel article en ce sens dont j’ai sélectionné et adapté quelques extraits :

Il est parfois difficile pour l’entourage de comprendre ce que ressentent les parents sans enfant, à plus forte raison durant la période des Fêtes. En effet, c’est généralement le moment de l’année consacré aux réjouissances en famille, avec les amis. L’atmosphère est à la fête, mais pour de nombreuses familles en deuil de leur bébé, cela peut être difficile.

Ce deuil est complexe : il s’agit de faire le deuil d’un avenir et de tous les rêves faits pour cet enfant qui ne se réaliseront jamais.

C’est voir ses rêves de fonder une famille ou de l’agrandir s’envoler. Ce n’est pas dans la nature des choses que la vie s’arrête avant même de commencer. Les parents ont alors à vivre un long et complexe processus de deuil. Ils ont besoin d’aide, d’encouragement et de reconnaissance. Les parents doivent donc apprendre à vivre leur vie en trouvant la place que prendra leur petit bébé dans celle-ci, comme il ne vivra pas à leurs côtés… mais dans leurs souvenirs et dans leur cœur.

La plupart du temps, les proches se sentent démunis devant la douleur des parents et impuissants devant la colère et l’incompréhension que la mort de l’enfant suscite.

Voici donc quelques conseils et suggestions :

Respecter le deuil des parents

L’enfant que ces parents attendaient, qu’ils avaient imaginé à leurs côtés à cette période n’y est pas et il est parfaitement normal qu’ils en soient affectés et qu’il n’aient pas le cœur à célébrer.

  • Acceptez qu’ils n’aient pas envie de prendre part à toutes les célébrations et à toutes les activités auxquelles ils auront été invité(s), ou auxquelles ils avaient auparavant l’habitude d’assister.
  • Offrez-leur, par exemple, le droit de décider à la dernière minute s’ils assisteront ou non, à une célébration ou encore de de répondre « peut-être ».
  • Informez-les de la présence de bébés ou de femmes enceintes pour qu’ils puissent choisir d’être à leur contact … ou non, et de s’y préparer s’ils choisissent de venir.
  • À moins que les parents ne veuillent pas en parler, soulignez la mémoire du bébé, n’ayez pas peur de leur parler et d’en parler, de l’appeler par son prénom. Vous pouvez aussi offrir un cadeau significatif en son nom, allumer une bougie, accrocher une décoration dans le sapin pour lui, ou un bas de Noël.

Ne cherchez pas les mots magiques

Il n’est pas nécessaire de trouver des mots magiques. Il suffit souvent d’être à l’écoute de la peine de l’autre, sans jugement.

  • Sachez qu’écouter signifie écouter sans jugement et sans interpréter et ne veut pas dire avoir réponse à tout et donner des conseils.
  • Il ne faut pas avoir peur du chagrin des parents. S’ils pleurent, c’est qu’ils se sentent en confiance en notre présence et ces larmes aideront leur cœur à guérir.
  • Soyez patient(e) avec eux : le processus du deuil de leur enfant a un rythme, le leur. Ce qui signifie que le deuil ne peut ni être accéléré, ni mis sur pause et qu’il est tout à fait normal de ressentir de la tristesse alors que tout le monde s’amuse autour d’eux.
  • Soyez prudents dans vos commentaires sur les événements ou sur ce qui les a précédés, car cela peut ajouter à la culpabilité des parents.
  • Un message de sympathie est toujours approprié et réconfortant pour les parents. Vous pouvez leur dire que vous êtes désolé(s) de ce qui leur est arrivé et que vous êtes sensibles à leur peine, leur détresse.

Article en intégralité ici

 

Journée internationale de sensibilisation au deuil périnatal

 

Le deuil périnatal bien qu’il soit si tabou est un deuil à part entière mais reste encore assez peu pris en compte. Selon la croyance populaire, les parents se remettraient plus vite de la perte d’un bébé qu’ils ont peu ou pas connue. Et pourtant…

La peine ne se mesure pas au nombre de semaines ou au vécu du bébé, mais à la grandeur du rêve que portaient en eux ses parents.

Dans notre société, on accorde peu de place au deuil et passé le choc du début, les parents sont souvent amenés très vite à ne plus pouvoir parler du décès de leur enfant car on leur demande déjà de passer à autre chose. Je trouve d’ailleurs les mots de Martine Batanian à ce propos très juste :

« Contrairement à ce que l’on pense, beaucoup de deuils ne se terminent pas de manière nette. Mais après un certain temps, l’entourage nous presse souvent de passer à autre chose. Si leur seuil de tolérance est atteint, ça ne veux pas dire que vous vous sentez mieux. Pour la plupart des blessures, c’est la même chose : on ne guérit pas, il faut se soigner constamment.  » 

Je trouve important de pouvoir s’accorder le droit de pleurer, de crier aussi fort et longtemps que l’on en a besoin.

Invitation au voyage par le conte en art-thérapie à l’arbre de vie

Je suis heureuse en tant qu’art-thérapeute d’avoir rejoint l’équipe pluridisciplinaire de L’arbre de vie et de pouvoir proposer un accompagnement créatif et psychique en art-thérapie face à l’infertilité.

L’infertilité est très douloureuse à vivre car le désir d’enfant est quelque chose de viscéral. Je propose au sein du cabinet un espace d’accompagnement aussi bien individuel que collectif afin que chacun puisse trouver son chemin et être en accord avec soi-même ; chaque expérience étant unique.

Venez participer au cycle d’ateliers 3 séances par mois que je propose au sein du cabinet pluridisciplinaire : invitation au voyage et à la création par le conte en art-thérapie

  • 1er cycle de 3 séances en mai : samedi 6, 13, 20 mai de 14h à 15h30 ou de 16h à 17h30.
  • 2ème cycle de 3 séances en juin : samedi 3, 10, 17 juin de 14h à 15h30 ou de 16h à 17h30.

à l’arbre de vie 150 bd du Montparnasse 75014 Paris.

J’y propose également un accompagnement créatif et psychique en art-thérapie face aux épreuves de vie telles que la maladie et le deuil.